vendredi 27 avril 2012

Au menu du Budget 2012


Ce gouvernement ne cesse de nous surprendre. Aujourd’hui, alors que toute la population, toute couche confondue, s’impatiente autour du discours budgétaire tant attendu, nous nous faisons, comme le veut la tradition et les mœurs, des spéculations sur le contenu de ce fameux discours, qui est jusqu’ici, le plus important de tous les discours.

Tous les Grand Argentiers qui ont étaient de passage ont été des adeptes d’une seule rhétorique ‘la situation est très difficile et de ce fait nous avons une marche de manœuvre très mince, voire restreinte.’ Certes, la situation au niveau international laisse vraiment à désirer et nous sommes sur la même longueur d’onde.

Cependant, comme tous les gouvernements qui ont paradé à l’Hôtel du Gouvernement et qui ont fait preuve de mauvaise gestion de l’argent des contribuables, à travers les dépenses jugées excessives et inutiles, ce serait mieux si cette fois-ci le gouvernement s’oriente plutôt vers une réduction des gaspillages des fonds publics au lieu de les foutre en l’air. L’austérité, est-tu là ?

Ainsi, on souhaite que cet exercice budgétaire mette plus l’emphase non seulement sur les piliers de l’économie qui sont plus ou moins affectés par les crises financiers, mais aussi sur l’aspect socio-économique. Les PMEs, jadis considérés comme étant un prochain pilier de l’économie stagne. Ce secteur patine et s’essouffle et il est grand temps que le gouvernement fasse réellement quelque chose pour les entrepreneurs.

Les beaux discours en faveur des PMEs ont plu de la bouche de nos dirigeants, mais qu’en ait il sur la traduction de ces beaux paroles en action concret ? Aujourd’hui, alors que les PMEs ont besoin de support, aussi bien que des aides, on voit que des larrons, comme Rajesh Jeetah et le rescapé Michael Sik Yen mettent les bâtons dans les roues en licenciant à deux reprises un fonctionnaire de carrière et un directeur compétent, honnête et qui a aidé les PMEs à prendre leur envol.

Au grand dam du développement des PMEs, ils préfèrent le petit copinage à la compétence et l’expérience d’une personne en la personne de Vijay Ramgoolam qui était dévouée et qui a fait ces preuves pour mettre les PMEs sur les rails. Vive la récompense de l’effort, vive la méritocratie et vive les magouilles et les petit-copinage.