Rien qu’en entendant ce mot, ‘le cancer’ on frissonne et on s’y met la tête. Le cancer est parmi l’une des maladies la plus répandue de la planète. En dépit, de son statut ravageur et dévastateur, le cancer est aussi un signe astrologique qui est graphiquement représenté par un crabe. Le cancer prend un malin plaisir à pincer de plus en plus de personnes sans qu’elles ne se rendent pas compte de la dégénération cellulaire qui, au début, donne lieu à une grosseur ou plus précisément, une tumeur, comme elle est présentée dans le jargon médical.
La tumeur, prenant sa source à partir d’une cellule dégénérée, se multiplie et entre dans un stade avancé d’où l’apparition d’une grosseur, une rondeur inexpliqué, qui ne suscite aucune attention particulière. C’est peut-être un banal ganglion qui n’est que passager, dirait-on d’un air insouciant. Alors que la légèreté dont on traite cette situation plane innocemment, la glande joue à la prolongation, ce qui donne lieu à son accroissement. La tumeur se métamorphose en cancer et les symptômes les plus récurrents commencent à se manifester.
Auparavant le cancer, on l’associait formellement au faucheur d’âme. La pathologie en question était si difficile et complexe à guérir que la mort demeurait la seul solution, sous le regard impuissant des médecins et des proches des malades. Entretemps, le cancer prenait contrôle du corps du malade, celui-ci, désarmé, se soumet au  processus infernale jusqu’à ce que l’agonie y règne et que le souhait du malade serait réalisé ; de retrouver la paix et de se défaire de cette vie qui n’avait aucune sens et même pas la moindre chance et espérance.
Le cancer continu a gagné du terrain, certes, mais les scientifiques ne stagnent pas, ils ne désespèrent pas pour autant et les recherches se multiplient, les investissements au niveau personnels, financiers et connaissances ne cessent de croitre. La guerre contre le ravageur microscopique n’est loin d’être perdue. A cet effet, les chercheurs sont montés sur leurs grands chevaux afin de démontrer de quoi ils sont capables. Ils ont aussi leurs mots à dire et d’année en année, on constate que des avancées scientifiques ont contribué à combattre ce mal.
Aujourd’hui, on note que grâce aux progrès incontestable et gigantesque de la science, le cancer n’a pas pris du recul, mais son expansion à travers le monde n’est pas aussi alarmant pour que l’Organisation Mondiale de la Santé ne lui donne le statut de pandémie.  Au contraire, cet expansion est dû au fait que le dépistage ne se fait pas au moment propice, soit au stage de formation de la tumeur, mais on a recours aux batteries tests lorsque le cancer atteigne le niveau supérieur de son développement, ce qui explique légitimement d’un point non-retour quant à la guérison.
En somme, les gouvernements mettent des milliards de roupie à la disposition de leurs ministères de santé au cours des exercices budgétaires et l’on remarque que la santé taille la part du lion en termes d’allocation budgétaire. Ce qui explique que la santé, qui forme partie de l’état providence demeure toujours la priorité des gouvernements. Ceci dit, les gouvernements se soucient de la santé de la population dans son ensemble, mais est-il toujours que la santé gratuite rime avec la qualité ? Dans cette optique, une réforme approfondie s’impose.
Davantage de centres de dépistage, la haute médecine avec l’appui de la technologie de pointe, les campagnes de sensibilisation, le recrutement des médecins spécialistes, particulièrement les cancérologues, la décentralisation des centres pour personnes atteintes de cancer et une redistribution des cartes en ce qu’il s’agit des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie seront les bienvenus et très désirables. Le dépistage des cancers les plus à risque comme ceux du colon, de la gorge, du sein, du col de l’utérus, de la bouche et du sang (leucémie) doit être obligatoire pour des quadragénaires et des quinquagénaires, car des statistique démontrent noir sur blanc que les personnes atteintes de ces type de cancer sont souvent dans la tranche d’âge de 45 à 60 ans.
