Fini les pluies
torrentielles, Dame Nature nous réserve, cette fois-ci, un soleil torrentiel.
Mettons les sarcasmes de côté et pour une fois, oublions les jeux surprenants
and incertaines de la nature, aussi bien que ses caprices qui défilent
l’incompréhension et qui alimentent la grogne et la colère de la population.
L’enjeu est de taille, compte tenu de récentes évènements.
Focalisons pour
une fois sur le service de la station météorologique de notre Paradis. L’amertume
débordante, l’exaspération justifiée, les critiques fondées et acerbes et le
ras-le-bol du Peuple Admirable n’ont pas cessé de déverser dans les camps de
dirigeants de ce pays, ainsi que dans la cour des professionnelles dont la
compétence est obstruée par l’inconscience professionnelle.
A Mauritius, on
ne fait tellement Plaisir à soi-même qu’on n’arrive pas en assumer la
responsabilité de nos âneries. Les bourriques, comme disent certains ! Les
hommes jouissant de pouvoir accru et de surcroit ceux qui, la population en a
fait confiance indéfectible, quoique aveugle, ne sont pas prêts de porter le
chapeau de l’incapacité de gouverner.
D’autant plus que
certain de ces personnes-là, du jour au lendemain, s’autoproclame d’être le
Messie (l’envoyé spécial de Dieu) ou sinon, d’être la personnification de Dieu
et se glorifie d’être le père ou l’icône même de la modernité, mais qu’en
réalité, le pays ne fait que marche-arrière par la faute d’une incompétence et
d’une insouciance en trombe.
La soi-disant
modernité a eu raison d’eux lorsque le temple de la prévision du temps s’en est
privé d’un radar d’une importance suprême et ce qui, par la suite, demeure que
les prévisionnistes doivent se mettre aux techniques anciennes ou aux approximations
grossières ou même se laisser influencer par les prévisions des stations de
météo européenne.
Certes, des
questions inondent la tête de la population, en bêlement, qui est prise pour
argent comptant depuis le fameux ‘100 jours’. S’agrippant sur le chien, les parasites
ne sont pas prêts de carapater pour la simple raison qu’il y a encore du sang
frais à sucer, mais aussi parce que le chien ne se soucie plus de la
démangeaison dont il souffre depuis longtemps.
D’ores et déjà,
les décideurs jouent du football à chaque fois qu’un drame se produit ou se
profile à l’horizon. On envoie la balle à son prochain afin de ne pas se salir
les mains et se prendre avec un blâme, désolé, avec une balle entre les mains.
La tentation de banaliser les tragédies demeure plus que jamais et elle démontre
davantage une culture infaillible de ‘prendre pour acquis’.
Quoiqu’il en
soit, les invectives, les implorations et les cris de détresse de la population
pour réclamer une gouvernance qui jette la base sur une vraie prévision et une
vision qui est axée sur la modernité perdure de plus belle et l’attente d’un
retour à la responsabilité et à la bonne gouvernance est bien plus conséquente
que les paroles d’évangiles des politiques.