Le 13 n’a jamais
était si sombre, désastreux et infernal pour cette petite île à vocation
touristique et dont on en fait toujours référence au paradis. Le 12 février, le
jour précédent, on avait eu droit à une bande annonce, dirait-on. Si c’était un
film à l’affiche, on l’aurait probablement l’intitulé ‘L’eau Infernale’, mais mettons
de côté cet aspect artificiel et fictionnel du cinéma et bienvenu dans la
réalité, une triste vérité qui nous a tous tourmenté 48 heures durant et qui
nous a fait vivre l’enfer.
L’été a toujours
était la saison la plus sèche mais humide de l’année et les mauriciens n’en
diront pas le contraire. En effet, après avoir bravé une chaleur de désert d’un
été déboussolé, place maintenant à la pluie. Dame nature nous a pas fait de
cadeau cette fois-ci. Nous entendons lamenter à cause de la chaleur
insupportable, elle n’a pas apprécié le fait qu’on lui fasse des injustices en
ayant pas accepté ses caprices et elle nous a appliqué la loi de la nature en
nous infligeant deux jour de pluie torrentielle.
L’île Maurice et
ses habitants n’oublieront pas de sitôt ces deux jours de déluge. Bien que le
service météorologique qui s’adonne plutôt à la prédiction à travers les boules
de Crystal au lieu de se livrer à la prévision dite scientifique, qui est plus
ou moins précise, la station de météo de notre île avait au préalable prédit un
temps pas si inhabituel qu’on avait tous expérimenté ces derniers jour, avec
une pluie intermittente jusqu’à même provoquer des inondations dans les quatre
coins de Maurice.
De plus les
inondations ont causé davantage de dégâts que l’on aurait crus, avec des scènes
apocalyptiques des routes transformées en rivières et des maisons donnant un
sentiment de désespoir, de tristesse et d’amertume. Bref, des maisons qui sont
plus ou moins abimées par les cours d’eaux qui ont y ont élu domicile. La situation
était hors du contrôle malgré le fait que les acteurs tels que les sapeurs-pompiers,
la force policière, les militaires se sont donnés corps et âmes du matin au
soir.
Heureusement que
la situation est revenu à la normale en ce jour où Cupidon n’épargne pas les amoureux
aussi bien que ceux qui sont en quête d’amour. Le désamour entre l’homme et la
nature a duré que deux jours, sans oublier de mentionner les conséquences matérielles,
économiques et même sentimentaux qui pèsent très lourd dans la balance. Le 14 février,
Dame Nature s’est réconciliée avec l’homme et par coïncidence on y célèbre en
ce jour la fête des amours, le Saint Valentin. Comme quoi, l’amour apporte
toujours le sourire et la joie, dit-on, et la chaleur dans tous le sens du mot.
Sur ce, je vous souhaite
tous une bonne et heureuse fête de Saint Valentin.
